Si chez Internet 2000 nous sommes experts des sites statiques et du Headless qu’on oppose souvent aux sites dits dynamiques, on y parle aussi de JAMStack ou d'Architectures Composables… Mais que veulent vraiment dire ces termes barbares ?
Moly Richez, CEO & Co-Fondatrice d’Internet 2000
15 mars 2023
Article mis à jour en mars 2024
La différence est située au niveau du serveur : pour un site statique, les fichiers sont stockés tels quels sur le serveur, et servis à tous les utilisateurs sans autre transformation puisqu’ils existent déjà. Pour un site dynamique, les fichiers servis sont générés en temps réel par un logiciel, lui-même sur le serveur, puis envoyés à la demande, et ceci pour chaque utilisateur. A chaque fois que nous ouvrons une page dynamique - type Wordpress ou autre - la page est générée uniquement pour nous sur le serveur, en créant une mise en page à partir de fichiers-modèles… Comme une paille jetable. Cela permet de générer une page personnalisée, différente pour chaque utilisateur. Encore faut-il en avoir l'utilité.
En éco-conception, la techno dynamique ne devrait être utilisée que lorsqu’une personnalisation par utilisateur est nécessaire, ce qui n’est certainement pas le cas de tous les sites. Pour les sites qui le nécessitent, seules certaines pages ou même parties de page peuvent être dynamiques. L’adéquation des moyens, c’est la base en éco-conception web.
Note technique : il y a évidemment moyen de mettre en cache les pages générées dynamiquement, mais alors 1. c’est complexe et coûteux avec des systèmes qui n’ont pas été prévus pour, et 2. quel intérêt d’utiliser un système dynamique, dans ce cas ?
Au départ, un site statique à l’ancienne, c’était, certes, très rapide et léger, mais aussi assez restrictif : impossible d’en actualiser le contenu sans rentrer dans le code. Alors, sont apparus le Headless, la JAMStack ou Architecture Composable, qui ont entendu tirer parti de tout ce qui rend les sites internet statiques géniaux, tout en permettant des fonctionnalités dynamiques devenues nécessaires. Le Headless, c’est la version rétro-futuriste - comme notre logo - du statique : une idée de génie :)
Une volonté de s’offrir les avantages de stabilité, de performance du statique, et de s’affranchir de la complexité des CMS dynamiques type Wordpress, de leur lourdeur parfois, de la course permanente et coûteuse de la maintenance de mise à jour, de la nécessité de passer par l’interpréteur PHP à chaque requête, et de la consommation de mémoire sur le serveur, des failles de sécurité. Et… du casse-tête pour les développeurs.
En sortant de la construction monolithique - back-end et front-end en un - donc en découplant le front-end, statique, et le back-end, qui lui est dynamique ! L’architecture JAMStack comprends un service (serveur) CMS, qui déclenche à chaque édition la regénération du site sur un serveur de build, qui lui-même déploie sur le serveur web. Une façon d’avoir le beurre et l’argent du beurre. La techno statique, celle des débuts du web, est revenue, améliorée d’un back-end super moderne. Beaucoup de développeurs ont compris les avantages du Headless, créant ainsi un écosystème florissant.
Pré-rendre les pages, c’est supprimer les requêtes nécessaires à leur affichage, donc alléger considérablement la consommation électrique et l’empreinte carbone d’un site internet. Pour Internet 2000, ce choix technologique est une évidence car il va dans le sens de l'éco-conception.
Mais c'est aussi économiser sur la maintenance de mise à jour, et profiter d'une sécurité renforcée : le front est statique.
Et si…
Et si, dans les pages d’un site statique, générées avec un principe de Headless, on intègre une page ou une partie de page dynamique : c’est statique, Headless, ou dynamique ? En fait, qu’importe : ce sera toujours plus léger et moins polluant qu'un site entièrement dynamique. On utilise le bon outil au bon endroit, on fait un site internet éco-conçu.
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