L’ADEME et l’ARCEP ont publié le 6 mars les résultats de leur étude prospective sur l’empreinte environnementale du numérique en France à l’horizon 2030 et 2050.
Moly Richez, CEO & Co-Fondatrice d’Internet 2000
7 mars 2023
C'est sans appel : si rien n’est fait, l’empreinte carbone du numérique en France pourrait tripler, voire quintupler entre 2020 et 2050, et en 2030 le traffic de données pourrait être multiplié par 6. Pour respecter l’objectif des accords de Paris, le numérique aussi doit effectuer un virage vers la sobriété.
L'étude de l'ADEME et l’ARCEP identifie les leviers d’action à engager et amplifier dès aujourd’hui pour un développement des usages numériques plus sobre en carbone et en ressources. L’éco-conception doit être systématisée : pour les terminaux, mais aussi pour l’ensemble des équipements - infrastructures de réseaux et centres de données, ainsi que dans le cadre des modalités de déploiement des réseaux et services numériques. La mise en œuvre de l’ensemble de ces leviers permettrait de réduire l’empreinte environnementale du numérique d’ici à 2030 : jusqu’à -16% pour l’empreinte carbone par rapport à 2020, et -45% en 2050. Ceci est une bonne nouvelle : nous pouvons agir et inverser la tendance.
Quatre scénarios sont envisagés, du pire au meilleur, dont voici les deux les plus éloignés :
On se demande bien ce qu'on va choisir...
Source du graphique : étude de l'ADEME - sauf le commentaire et la flèche rouge, ça c'est moi.
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